Pour moi, le clown est la démonstration qu’il est possible d’être soi-même, tout le temps et partout.

En reconversion professionnelle, j’ai quitté le monde de la recherche académique en climatologie pour me consacrer à mon propre changement global. J’ai décidé d’aborder ma formation de comédien-clown par des stages avec : Carole Tallec, Sylvie Bernard, Tommy Luminet et Laurie Le Noach’, Isabelle Bedhet et Odile Gustin, Aude Germond et Arnaud Aymard.

Depuis quelque temps j’explore d’autres aspects artistiques pour donner à mes clowns d’autres couleurs. Je m’intéresse notamment à la danse butoh dont j’ai découvert la pratique avec Atsushi Takenouchi, ainsi qu’à l’art du Drag avec Diamanda Callas.

Depuis fin 2023, j’ai rejoint l’association Les pas d’côté qui organise des maraudes clown à Paris.

Pour la compagnie Les Pucks, je me produis en tant que clown et jongleur dans différents spectacles dont j’ai participé à la mise en scène et à la confection des costumes. J’ai aussi monté il y a peu une forme courte de Butoh-clown, nommée P. Cette performance est notamment l’occasion pour moi de montrer mon travail de facteur de masque et de plasticien.

J’ai commencé par travailler en tant que chargée d’action culturelle pour les Concerts de Poche. J’ai découvert le clown à un croisement de l’existence et j’ai décidé de bifurquer pour le suivre. Je me forme auprès de différent-es pédagogues et dans d’autres disciplines (danse butoh, masque et manipulation). J’ai suivi des formations clown avec Carole Tallec, Sylvie Bernard, Barbara Gay, Julie Boucher, Tommy Luminet et Laurie Le Noac’h et Aude Germond.

Je suis comédienne-clowne dans des créations collectives (déambulation, conte immersif, reconstitution historique, clown relationnel) et je travaille sur un solo. Je transmets également les outils clownesques dans des ateliers ou stages auprès d’adultes et d’adolescent.es. 

Pour moi, être clown c’est réussir l’impossible dans des quotidiens saturés : savourer l’instant et détendre l’âme comme si c’était la première fois. Offrir sa vulnérabilité tout puissante d’humain, mais surtout se souvenir que rien n’est grave, qu’il y a ce tout petit décalage qui a ouvert un espace de jeu immense.